la bulle d’haxio : un temps d’échanges entre drh

la bulle d’haxio : un temps d’échanges entre drh

pour bien débuter 2021, haxio crée un nouveau rdv pour les responsables rh : « la bulle ».

un moment privilégié entre professionnels des ressources humaines

une fois par mois, notre cabinet organise en visio-conférence un moment privilégié, limité à une dizaine de personnes, pour prendre du recul, partager et réfléchir autrement. durant cet échange, animé par nos coachs Alexandra Apostolescu et Nicole Prud’homme, nous trouverons ensemble les réponses à vos interrogations du quotidien.

vous êtes un·e professionnel·le des ressources humaines et vous souhaitez :

  • partager vos vécus et pratiques
  • vous enrichir de l’expérience de vos pairs
  • vous autoriser la perte d’équilibre
  • rebondir vers de nouvelles opportunités
  • découvrir de « petites » astuces qui ouvrent un grand champs d’évolution
  • respirer autrement
  • vous ressourcer
  • booster votre énergie

alors la bulle d’haxio est faite pour vous !

la bulle d’haxio, comment ca fonctionne ?

chaque dernier jeudi du mois, haxio vous propose de rejoindre un concilia-bulle sur une thématique donnée, pour converser avec vos pairs et les coachs de notre cabinet.

L’objectif ? vous permettre de prendre de la hauteur, partager vos best practices, et échanger sur vos problématiques du quotidien, en toute transparence, bienveillance et confidentialité.

1er concilia-bulle : « comment retrouver l’énergie en 2021 ? » | vendredi 29 janvier 2021

pour lancer sa bulle, haxio propose aux professionnels des rh de venir converser sur une thématique importante en cette période de crise : recréer de l’énergie et de l’optimisme en 2021.

nous avons tous traversé une année 2020 extraordinaire ! l’ensemble des indicateurs économiques, sociaux, psychologiques… sont à l’orange, voire au rouge. le télétravail, la vie sociale anémiée, les contacts zoom-és ou teams-és, se prolongent. la proximité est toujours aussi dangereuse, mais l’éloignement est toxique. cette expérience nous a fait perdre nos points d’ancrage et nos repères.

et si, malgré ce fond décourageant et anxiogène, nous nous attachions à trouver des bulles ou des gouttes enjouées pour retrouver l’énergie et l’optimisme égarés ?

d’autres thématiques seront proposées tout au long de l’année. si vous êtes intéressé·e pour rejoindre notre bulle, contactez-nous !

nouvelle année, nouvelles habitudes ?!

nouvelle année, nouvelles habitudes ?!

chaque début d’année, nous sommes nombreux à prendre de nouvelles résolutions : arrêter de fumer, manger équilibré, déléguer, dire « non » à telle sollicitation, ne plus répondre aux mails professionnels après 20h… tout y passe ! mais combien sommes-nous à tenir nos engagements ? ce n’est pas facile de changer, surtout que depuis presqu’un an, notre vie a été particulièrement chamboulée. contraints de composer du jour au lendemain avec un cadre rigide (vie sociale réduite, voire inexistante, travail à distance, sorties courtes et espacées…), rien ou presque de ce qui était possible avant ne l’est encore. des gestes simples, mais au combien ressourçants, comme se serrer la main, sont devenus dangereux donc interdits. notre routine, nos rituels quotidiens ont été complètement bouleversés.

un apprentissage accéléré s’est imposé à nous, qui ne coule pas toujours de source, malgré notre bonne volonté. ce sont nos habitudes qui nous compliquent la tâche ; ces habitudes qui, souvent mal vues, nous protègent ! en effet, elles contribuent au maintien de notre équilibre mental, psychologique, émotionnel, en cas de perte de repères ou d’incertitude suite à un changement.

grâce aux neurosciences, nous savons aujourd’hui qu’une habitude, bonne ou mauvaise, ne disparaît jamais réellement. Elle est bien enregistrée et stockée dans notre cerveau. Il la sollicite chaque fois que nécessaire de façon automatique ou inconsciente. cela ne veut pas dire que nous sommes incapables de développer de nouvelles habitudes. nous avons juste besoin de temps et d’entraînement régulier. la technique des petits pas reste la plus efficace, malgré les injonctions qui nous dictent de changer rapidement d’état d’esprit ou de comportement.

regardons de plus près comment ça se passe. une habitude comprend 3 phases :
1) lorsque le cerveau repère un signal : « je me sens fatigué »,
2) il déclenche la routine correspondante : « je vais boire un café »
3) et il attend la récompense : « ce café m’a donné un coup de fouet, je suis reparti ».
si l’habitude ne disparaît jamais réellement, nous pouvons changer en revanche sa routine. si l’on remplace le café par quelques mouvements revigorants, le cerveau perçoit une récompense équivalente et l’ancienne routine est remplacée par une nouvelle.

faites l’expérience ! identifiez le signal et la récompense d’une habitude quotidienne, simple et facile. quelle routine utilisez-vous pour obtenir une récompense ? quel autre geste ou action pouvez-vous choisir pour trouver une nouvelle routine ? répétez cela plusieurs fois par jour, et plusieurs jours de suite pour la même habitude, afin d’arriver à un résultat durable.

la persévérance à petits pas réguliers, qui nous conduit à des victoires rapides, est la clé de la réussite en matière de changement d’habitudes, de postures, de comportement !

alexandra apostolescu, senior manager et coach certifiée haxio

se concentrer autrement pour plus de sérénité et de performance au travail

se concentrer autrement pour plus de sérénité et de performance au travail

Crise sanitaire, crise économique, crise sociale… Et au bout du tunnel une minuscule lumière qui, tel un éclair, se consume en quelque secondes. Toutes les conditions anxiogènes sont réunies pour échafauder des scénarios catastrophes, constamment alimentés par de mauvaises nouvelles (personnel médical en détresse, perte de chiffre d’affaires, plans sociaux…), que les médias se donnent à cœur joie de nous présenter à longueur de journée ou de page.

Des psychiatres et philosophes prennent parfois la parole pour attirer l’attention sur les effets délétères de ce mitraillage d’informations négatives sur notre santé mentale. En effet, ce sur quoi nous portons notre attention devient notre réalité.

Donc, si tout est négatif autour de nous, nous avons tendance à nous focaliser dessus. S’ensuivent angoisse, peur, ruminations, idées noires, culpabilité, et cela n’est pas qu’une question de nature pessimiste ou négative. Parce que notre cerveau colle comme un velcro à tout ce qui ne va pas, les bons moments ou les réussites glissent dans notre esprit, passent rapidement. Histoire d’héritage : pendant des millions d’années, le cerveau, avant de devenir l’outil hyper sophistiqué d’aujourd’hui, devait assurer la survie de l’être humain et donc être aux aguets de tout danger pour donner l’alerte. Ceci reste gravé de manière indélébile dans la mémoire de l’Homme moderne.

Est-ce pour autant que nous devons nous résigner devant cette position de double victime : de l’histoire de l’évolution de notre cerveau et des événements du quotidien ? De quels moyens disposons-nous pour faire autrement et transformer notre angoisse en sérénité ? La parabole de la 2ème flèche peut nous apporter une clé de lecture de ce qui se passe dans notre esprit, et une idée d’action :

  • 1ère flèche : un événement négatif arrive (covid-19, licenciement, maladie …). Quelque chose d’inévitable transperce notre cerveau.
  • 2ème flèche : face à cet événement, nous fabriquons angoisse, peur, frustration, tristesse, qui agressent à nouveau notre cerveau. En poursuivant sur cette lancée, ces émotions négatives agissent comme une 3ème, 4ème … flèches (si je ne réussis pas ce projet, on dira que je suis incompétent, si je suis incompétent, je serai licencié, si je suis licencié…). Nous nous retrouvons ainsi en pleine spirale infernale, qui inhibe une partie de notre cerveau, et qui nous expose au risque d’erreurs ou de baisse de productivité.

Si la première flèche vient de l’extérieur, la deuxième dépend de nous, donc elle est évitable. Comment ? En portant notre attention sur une chose positive, sur une source de plaisir (une image, une musique, un projet réussi, un feedback valorisant…). Nous remplaçons ainsi l’angoisse par la sérénité, par un bien-être générateur de disponibilité intellectuelle, d’envie d’aller de l’avant, et de performance.

Comme toute activité nouvelle, maintenir notre attention là où l’on veut qu’elle soit pour notre bien-être demande un entraînement régulier. Si on ne devient pas un athlète de haut niveau de la concentration en une semaine, il ne faut pas oublier que nous en avons l’équipement nécessaire : 100 milliards de neurones, 10.000 milliards de synapses dans 1 cm3, 300.000 connexions neuronales par seconde, une circulation de l ’information nerveuse à 120 m/s ou 430 km/h.

Faites de votre cerveau ce que vous voulez par l’entraînement et choisissez consciemment ce qui vous fait du bien !

alexandra apostolescu, directrice de pôle talent et coach certifiée haxio

coaching à distance, contrainte ou levier ?

coaching à distance, contrainte ou levier ?

Dans un coaching, l’espace (physique, symbolique, mémoriel) est un outil qui peut donner au coach un levier puissant pour accompagner son client vers un changement désiré. Tout coach a expérimenté l’importance de la distance qu’il met entre lui et son client (proxémie), aussi bien que celle des caractéristiques de l’environnement immédiat (la taille de la pièce, le mobilier et les objets, la lumière, les sons…) – qui interfèrent inévitablement avec le processus de la séance. Ces aspects doivent être, autant que possible, déterminés avec soin :  il n’existe pas d’espace neutre.

Le confinement a conduit coachs et clients à utiliser de manière systématique (beaucoup d’entre nous les utilisaient déjà avant) des applications comme Teams ou Zoom, qui imposent un cadre accepté par le coach et son client (l’écran et l’immobilité), mais qui peuvent être vécues comme une contrainte ou un pis-aller. Lors du premier confinement, c’est ce que j’ai d’abord ressenti, notamment lors d’un accompagnement qui a débuté dans ce contexte inédit, après une première séance dans l’entreprise de mon client.

J’ai souvent constaté lors d’une séance de coaching que le mouvement induit pour le client une expérience nouvelle, un point de vue différent sur sa demande initiale. C’est comme si le déplacement physique dans l’espace provoquait un changement de perception du sujet. Comme l’écrit Frédéric Gros, (La Marche, une philosophie) « la marche fait coïncider l’âme, le corps et le monde ».

De mon point de vue, la marche dans le coaching permet, par le mouvement physique, la contemplation du paysage traversé, l’utilisation d’éléments de l’environnement (comme les arbres, la route, les perspectives…). Cela permet d’explorer plus profondément que dans une position statique, ce que Gaston Bachelard (Poétique de l’espace) nomme « l’immensité intime ».

Bien sûr, dans (et malgré) le cadre de l’écran, coach et coaché continuent de cheminer ensemble. Le coach explore les mots, les gestes, les émotions de son client. Il écoute, laisse s’épanouir les silences, questionne. Une simple métaphore peut transporter le client dans une nouvelle perspective qui est, de fait, un voyage immobile, assis sur une chaise et devant un écran.

C’est sans doute parce que j’ai toujours cherché à utiliser l’espace, le mouvement, les cartes, au service de mes clients, que le coaching à distance m’a amené à explorer des chemins de traverse pour « libérer » l’espace du coaching en ligne en « augmentant » cette expérience, avec les 8 personnes que j’accompagne aujourd’hui.

Cela m’a conduit, par exemple à laisser l’ordinateur pour basculer sur le smartphone (qui permet une mobilité réelle dans deux espaces distincts), à « densifier » les inter-sessions en partageant le cahier de coaching en ligne, ou encore à utiliser la fonction « partage de contenus » pour travailler avec mes clients à l’aide d’outils comme le Triangle de Karpman ou le Camp de base de François Balta. J’ai aussi utilisé les Niveaux logiques de Robert Dilts via le smartphone pour « monter et descendre » avec mon client cette échelle, matérialisée chez lui par des slides imprimés. Rien d’innovant, juste de l’adaptation.

Cet article n’a d’autre but que de partager mes propres apprentissages, d’échanger sur les expériences vécues à distance par les coachs ou leurs clients, et d’enrichir ainsi nos propres séances d’intervision entre coachs haxio.  Et vous ? Comment mettez-vous à profit le coaching à distance ? N’hésitez pas à me contacter pour que nous échangions ensemble sur ce sujet : maxim.peter@haxio.fr Merci d’avance !

maxim peter, directeur executif et coach certifié chez haxio