souriez, c’est Noël

souriez, c’est Noël

 

Franchement, vous savez comment faire vos courses de Noël avec ces fichues grèves ? Si oui, on est preneurs. En plus vous savez quoi : il pleut. Forcément ça n’arrange rien. Paris ressemble à une fourmilière géante version aquarium. Où que vous posiez votre regard ça bouge. Des piétons. Des vélos. Des trottinettes. Des scooters. Des voitures. Des roues. Des bus (enfin pas tant de bus que ça). Et des parapluies. A chaque carrefour, on craint la collision suivie de l’échauffourée suivie de Dieu sait quoi. Au-dessous (i.e. le réseau RATP), ça bouge nettement moins. Il est d’ailleurs quasi impossible d’y accéder. Heureusement, le père Noël arrive du ciel lui. Pas de grève là-haut, ni d’âge pivot. Il se fiche de la retraite le bonhomme en rouge : chaque année il remet ça. Qu’aura-t-il dans sa hotte ? En cette période incertaine, que dominent la défiance, la colère et la peur, on aimerait qu’il nous apporte ceci, emballé dans de beaux paquets cadeaux :

De la gratitude : se réjouir de ce que nous avons reçu, de ce qui a été donné, que nous avons aimé et continuons d’aimer. Remercier donc – et se féliciter du passé qui se poursuit dans le présent, des rencontres amoureuses, amicales, éducatives, professionnelles ou de fiction qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui…

Du courage : affronter les difficultés, surmonter la souffrance ou la fatigue, vaincre les plaintes ou la paresse – faire face. Sans lui rien n’advient, ni conquêtes, ni défaites, ni succès – rien…

De la simplicité : ne pas s’efforcer d’être un autre pour justement mieux penser aux autres, s’oublier soi pour être soi, parler et agir avec naturel, sans faux semblant ni calcul, vivre sans prétention ni suffisance, dans la douceur, le naturel…

De l’humour : se dépêcher de rire plutôt que de pleurer, tenir le tragique (la maladie, la mort, le mensonge, la méchanceté…) à distance, croire en peu de choses à commencer par soi, ajouter de la joie, du rire, de la légèreté à notre « insoutenable légèreté »…

De l’amour… allons, nous savons tous ce que c’est, l’amour, c’est à peu près TOUT et c’est bien davantage, c’est à la fois la plus belle des énergies et la plus complète des vertus. alors nous vous en souhaitons plein, encore et toujours, à donner et recevoir placé sous le sapin par le Père Noël ! …

 

Très belles fêtes ! Joyeux Noël !

 

l’avenir, c’est mieux après

l’avenir, c’est mieux après

 

Les films sur la Mafia ou Casa Nostra se terminent toujours comme les histoires d’amour des Rita Mitsouko : mal.

Des mafieux repentis, recrutés en tant qu’informateurs, sont placés comme témoins sous protection. Ils passent d’une ville à une autre, d’un meublé à une bicoque, perdus dans des quartiers dont ils ne connaitront jamais les habitants.

Ce n’est pas le meilleur job de leur vie. Ils mangent des nouilles avec du ketchup, boivent du Coca à la bouteille, regardent des matchs de base-ball en maillot de corps. Ils se cognent aux murs, à leur passé, à tout ce qui était mieux avant. Ainsi de Tommaso Buscetta dans le Traitre et de Henry Hill dans les Affranchis.  Dans leur cas, rien n’est plus vrai : c’était mieux avant. Entre deux exécutions et trois extorsions, ils vivaient de fêtes, de fastes, de femmes, de frasques et de plaisirs. En va-t-il de même des cheminots, des traminots, des conducteurs de métro ou de train en grève depuis le 5 décembre ? C’était mieux avant : vraiment ?

Nombreux sont les candidats que nous rencontrons qui nous font part de leur désarroi d’aujourd’hui et de leur peur de demain. Beaucoup des doutes du présent se fixent à la fois sur un « c’était mieux avant » (ce qui n’est pas forcément vrai) et sur un « ce sera moins bien demain », (ce qui reste à démontrer).

La nostalgie, c’est étymologiquement, le « mal du pays » – littéralement : « le mal du retour ». Dans les faits, c’est devenu le « manque du passé » dans ce qu’il était et ce qu’il avait supposément de mieux. Dans les peurs actuelles, il y a en réalité une forme d’in-espérance qui serait « un non manque de l’avenir » et « la peur de ce qui sera ».

De tout temps, l’homme a manqué de ce qu’il a perdu et de ce qu’il n’a pas connu, pu ou voulu connaître. Contre l’in-espérance et le regret, relisons Marcel Proust et le Temps Retrouvé, restons curieux et confiants : l’avenir, c’est toujours mieux après…

aujourd’hui, c’est la grève

aujourd’hui, c’est la grève

 

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